Source infinie de fond d’écran, support graphique pour vos prez’, vous allez y passer des heures !
Comment sa marche ? Sur Google images, en plus de votre recherche ajouter « source:life » devant le mot recherché ou bien rendez vous directement sur la page dédiée.
Vous chercher l’actualité en images il y a 40 ans ? aller sur Google image search et rechercher « source:life 1968 », les couvertures sur la guerre du vietnam ? « source:life vietnam cover »
La liaison se fait sur un vieux ATR 42, un avion d’environ 60 places. En attendant en salle d’embarquement, on croise Rey un américain d’origine Vénézuelienne qui nous apprend que l’avion de cette ligne s’est craché le 21 février dernier… glurps !
Finalement on arrive à bon port, c’est vrai qu’atterrir à Merida c’est pas simple : La ville en encaissé dans la vallée, à droite la montage, a gauche la montagne en bas la ville… mais où on se pose ?
Merida (1600m) au pied du Pic Bolivar (4981m)
Par contre les bagages sont restés à Caracas, il faudra attendre 2 jours pour les récupérer. Un conseil pour les prochains aventuriers : attendez-vous à ne pas avoir vos bagages sur cette liaison car depuis le crash les autorités sont très strictes sur le poids de l’avion (les bagages restent donc souvent au sol).
Sans bagages, pas besoin de se précipiter à l’hôtel, il est midi, pourquoi pas commencer la visite de la ville fondée par les espagnols en 1558.
Nous rencontrons notre seul guide francophone du voyage : Ramon, très sympa ! Le city tour avec lui est un régal (vous pouvez le contacter à cette adresse : ramon_jauregui @ hotmail.com)
Je ne vous ferai pas un cours sur Merida, les sites de voyages en parlent bien. La seul chose qu’il faut savoir c’est que l’attraction principale, le téléphérique (un des plus imposants au monde) est fermé depuis 2ans. Avant de partir faut donc se renseigner là dessus.
Merida - Place Bolivar
Dans toutes les villes Vénézuelliennes, vous trouvez une place Bolivar. Dans les capitales d’état (le venezuela est divisé en états), la statue au centre de la place représente Simon Bolivar à cheval, son épée pointant vers la direction de Valencia où il fit lever le siège pour l’indépendance du Venezuela.
Cathédrale de Mérida
Jour 6 – Visite des environs de Mérida en Taxi
20,68 Litres d’essence pour 2 Blv (Environ 0,50€)
Jaji
Même à 2000m d’altitude, il fait chaud…
Jour 7 – Merida / Les Andes et ses « Paramos » / Lac de Mucubaji (Sierra Nevada)
Au delà des 2500m, sortez les polaires, respirez a fond : le mal des montagnes commence à se faire sentir.
En cette fin octobre, les « Frailejon » sont tous en fleur : ces fleurs jaunes primitives sont à elles seules les rares éco-systèmes qui survivent à 4000m dans le « Paramo ».
Lac de Mucubaji, Localisé à 3540 m d'altitude sur la cordillère des Andes
Cet endroit des Andes est le témoin d’une activité sismique importante, les spécialistes vous diront : « le lac de Mucubají représente uns de plus formidables exemples de l’interférence de l’activité sismique récente sur l’enregistrement du paleoclimat, tant dans la sédimentation lacustre que sur le contrôle de l’expression morphologique locale. »
Los Frailes Santo Domingo
Nuit dans le parc national de la Sierra Nevada à plus de 3000m d’altitude. Los Frailes, un ancien monastère transformé en hôtel… monacal dirons nous 😉
De Puerto Ordaz à Canaima, on survole la retenue d’eau créé par un barrage hydroélectrique de 1500m sur le Guri. 3ième plus grand barrage du monde, le barrage de Guri fournit environ 70% de l’électricité du pays.
La retenue créé est immense (plus grand lac du pays), magnifique, il n’y a plus qu’a dégainer appareil photos et caméscope et se prendre pour un Nicolas Hulo. 40 ans après l’inondation de la forêt, les arbres noyés et blanchis par le soleil apparaissent comme des oiseaux posés sur le lac.
Au bout d’environ 1 heure de vol on commence à apercevoir les premier Tepuys qui couvrent près de 65% des 30 000km2 du parc. Ces « montagnes carrées » sont les vestiges de la séparation des plaques tectoniques Africaine et Sud Américaine.
Atterrissage en pleine brousse, la piste de terre rouge n’est pas grande, nous sommes au bout du monde !
Jour 3 – Cavac et le Salto Angel
Décollage matinal direction le plateau de Cavac dans un premier temps.
on atterrit dans un champ près du village indien de Cavac.
Randonné pédestre de quelques heures à la rencontre des chutes d’eau des montages que l’on aperçoit depuis le village.
La rando se finit à la nage dans un canyon pour finir au pied d’une chute. Magique !
le Waku Lodge cinq étoiles, profusion d’orchidées et pelouses tondues au millimètre. Parce que l’aventure c’est bien, mais pas de concession au luxe pour le Baron.
D’ailleurs les oiseaux font beaucoup trop de bruit le matin, j’ai une cruelle envie de les empailler (je sais pas bien, vilaine pensee, il faut prendre la nature comme elle est)
mais quand même, au moins les moustiques qui découpent des bouts de peau au lieu de simplement piquer, comme en France quoi, non ?!
Jour 4 – retour sur Caracas
Vol au dessus du Lac Guri, ce coup ci la lumière est encore plus belle qu’à l’aller
On surf entre les nuages, le pilote prend de l’altitude histoire de ne pas se faire trop secouer !
Pour faire tout ça on prend beaucoup l’avion et des avions de toutes sortes qui contrastent fortement avec le B747 d’Air France qui vous dépose à Caracas en 9h30 depuis Paris.
Avant tout, quelques chiffres sur le Venezuela :
– 1498 : Christophe Colomb est le premier européen à visiter le pays (il a rien laissé sur son blog lui)
– Une superficie totale de 916 445 Km2 (un peu moins que deux fois la France métropolitaine)
– 1000 m : la hauteur du Salto Angel
– 4981 m : la Hauteur du Pic Bolivar dans la pointe septentrionale de la cordillère des Andes
Jour 1 – Paris / Caracas
Arrivés à Caracas, il est 6h30 de moins qu’à Paris, le décalage est parfait car une fois au Vénézuela, on vit plutôt sur le rythme du soleil (qui se lève à 6h00 et se couche à 18h00 en cette fin Octobre).
Seul concession à la sécurité, je n’ai jamais mis les pieds dans le centre de Caracas, trop dangereuse à cause de ses nombreux « Barios ».
L’hôtel Eurobuilding Express à deux pas de l’aéroport sera notre point de chute entre deux escales, je ne peux donc pas vous dire à quoi ressemble Caracas…